mardi 26 juillet 2011

Trévarez : château High-Tech


Après avoir parcouru une bonne partie du parc du Domaine de Trévarez (voir ici), nous voici en contrebas du "château rose". Nous allons bientôt découvrir les étonnantes particularités de ce bâtiment novateur, construit à la fin du XIXe siècle.


Il nous reste quelques dizaines de mètres encore dans le jardin remarquable.
Devant nous se dresse la Chapelle St-Hubert, datant du début du XVIIIe siècle. Le château est récent, mais quelques vestiges plus anciens perdurent encore. Parfois même très anciens : un peu plus loin, un cimetière préhistorique a même été mis à jour.  


Sur notre chemin, les décors se font plus grandioses.


Ici une fontaine, et ses bêtes étranges autour du bassin...

Et enfin, au bout d'une allée bordée de haies de noisetiers et tilleuls...

Beau et impressionnant, n'est-ce pas?
Le château de Trévarez,  surnommé le "château rose" en référence à la couleur de ses murs de briques, a été construit entre 1893 et 1907, par James de Kerjégu, alors député et président du Conseil Général du Finistère. Gravement touché lors de la deuxième guerre mondiale, et partiellement rénové, on ne peut en visiter que quelques pièces.

 

Le mariage des briques, des pierres, et de l'ardoise forme une combinaison de couleurs très agréable. Il est un matériau très présent également, et qui pourtant ne se voit pas immédiatement : le fer. Etonnant? N'oublions pas que la tour Eiffel date aussi de cette époque. Trévarez possède une charpente métallique, sous son toit d'ardoise.


Les détails sont soignés et empruntés à plusieurs époques et styles : gothique, Renaissance, baroque, art nouveau...


Mais c'est à l'intérieur que nous découvrons le plus étonnant : le confort moderne ! Quand on parle de château, on imagine souvent peu d'ouvertures, humidité, et commodités rudimentaires. Ici, il n'en est rien. La fée Electricité est passée par là...

Ci-dessus à gauche, vous pouvez admirer la technique naissante du double-vitrage (d'époque bien entendu) : le château ayant prise aux vents, une deuxième fenêtre est placée derrière la première, et ainsi crée une isolation sans perdre la vue magnifique.
A droite, le "tableau des sonnettes" !  


A gauche, un haut de cheminée très ouvragé. A droite, l'ancêtre de notre actuel réfrigérateur : cette armoire séparée en deux accueillait dans sa partie haute la glace, qui refroidissait les aliments logés dans les deux portes plus basses.

Nous sommes au début du XXe siècle, les inovations commencent à bouleverser la vie courante. Le château se dote d'un ascenseur, du chauffage central (donc de radiateurs), du téléphone intérieur. Avec l'électricité et l'eau chaude, Trévarez est à la pointe de la technologie.



Fabuleuse sensation d'anachronisme à la visite de ce château !
Une raison supplémentaire pour le découvrir : les expositions saisonnières. Jusqu'en octobre, le domaine accueille l'artiste de land art Patrick Dougherty.

A lire également :
- Paradis Vert, à la découverte des jardins du château.
- Patrick Dougherty (à venir)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...