mercredi 29 juin 2011

Cherche coquille désespérément

  Mikado l’Escargot a un petit souci : il aime bien manger. Bon, en soi, ce n’est pas si grave. D’ailleurs, lorsque l’on a de l’appétit, c’est plutôt bon signe ! Oui, mais voilà : Mikado vit avec une coquille sur le dos. A force de manger, il a grossi, et sa maison est devenue un petit peu trop étroite. Mikado a pris sa décision : il doit changer de maison !

  En quête de la coquille idéale, l’escargot en visite beaucoup, toutes aussi différentes les unes que les autres. Mais aucune ne convient. Trop lourde, trop perméable, trop ci, trop ça… Mikado désespère de trouver chaussure à son pied coquille à son dos ! Quand une dernière visite va tout changer : Mikado tient enfin sa coquille idéale ! (avec cuisine équipée, s’il vous plaît). Mais, combien de temps le petit escargot gourmand tiendra-t’il dans sa nouvelle demeure ?
 
 

  Enorme coup de cœur pour cet album tout mignon ! L’illustration aux tons pastels est magnifique, et l’on tombe tout de suite amoureux de ce petit escargot. Une très belle collaboration entre Sandrine Levy et Selma Mandine.


Les coquilles de Mikado l’Escargot, Sandrine Levy, Selma Mandine - éditions MicMac

Retrouvez le pinceau de Selma Mandine sur son site ici 
Retrouvez la plume de Sandrine Levy sur son blog ici 


dimanche 26 juin 2011

Chouchouter ses livres

  Chouchouter ses livres, qu'est-ce que c'est? A vrai dire, il doit y avoir une définition par personne. Pour certains, cela signifie les épousseter de temps en temps. Pour d'autres, c'est les organiser. Cela peut être aussi les feuilleter régulièrement. Leur donner une place de choix dans la maison. Les collectionner. Les placer selon un ordre particulier, par affinités, histoire qu'ils se retrouvent en bonne compagnie. Les mettre en valeur. Ou les garder jalousement dans un coin.
  Il y a les artifices aussi, les petits "plus". Les mises en scènes, comme dans une vitrine. Les marque-pages. Les serre-livres...


  Les serre-livres... Si leur utilité s'arrête le plus souvent au côté déco, j'adore en mettre un peu partout. Et surtout, j'adore les faire !


  Voici les deux derniers modèles : BOOK, très moderne, en noir et orange.
Et THEO, du prénom d'une petite merveille née il y a quelques mois...




De cette manière, chouchouter les livres, c'est aussi chérir leurs propriétaires !


(ces modèles sont originaux et non libres de droit. merci de respecter ce travail)

mardi 21 juin 2011

Eloge de l'escargot...

   Savez-vous ce que nous célébrons aujourd'hui, 21 juin? Vous avez une petite idée? A vrai dire, je ne suis pas sûre que nous pensions à la même chose...


  Certes, en France, le 21 juin est une date ancrée dans l'esprit collectif : la Fête de la Musique. Mais il ne s'agit pas de cela. Ce jour-ci est une journée spéciale depuis quelques années déjà, principalement au Québec : c'est la Journée (internationale) de la Lenteur.

  S'il y a vraiment matière à discussion concernant nos modes de vie modernes, je ne vais pas disserter maintenant sur notre relation au temps. En revanche, j'ai eu envie de faire un petit tour dans le jardin, pour observer ce que la lenteur sait faire de mieux. Petit tour d'horizon...  


"Tout ce qui est exquis mûrit lentement" - Arthur Schopenhauer



Proverbe chinois :
Ne vous inquiétez pas d'avancer lentement ; inquiétez-vous seulement si vous êtes arrêté.

A méditer !

vendredi 17 juin 2011

Mon expérience des épluchures...

  Je vous en parlais il y a peu ici, je mets toujours un certain temps (voire un temps certain) avant d’ouvrir un livre plébiscité par l’ensemble du public. Vous avez sans doute entendu parler du fameux Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, premier roman de deux femmes, Mary Ann Shaffer et Annie Barrows, sorti en 2009. Il faisait partie de ces livres tendance, et je  ne me suis enfin décidée à le lire que ces jours-ci. Mais comment ai-je pu commettre l’erreur d’attendre aussi longtemps avant de le découvrir ?! Vous êtes sans doute nombreux à le connaître, mais j’enjoins ceux qui hésiteraient encore à suivre Juliet dans sa quête journalistique et amicale.

  Nous sommes en 1946 en Angleterre, et si la guerre est terminée, elle est évidemment encore bien présente dans les esprits. Les langues se délient un peu, on fait face à l’horreur des nouvelles, au bonheur de retrouver quelques visages perdus de vue. Juliet habite Londres. Elle recherche un sujet pour son nouveau roman. Jusqu’à ce jour où la lettre d’un inconnu de Guernesey va aiguiser sa curiosité. Son nouvel ami Dawsey lui révèle l’existence d’un cercle de lecture un peu particulier : le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates. Il est évident qu’avec une telle appellation, on a envie d’en savoir plus ! Et l’on embarque avec Juliet dans ses nouvelles amitiés insulaires, lui empruntant son enthousiasme et sa curiosité.

  Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, roman épistolaire, réussit le tour de force de mêler la grande Histoire à la petite, de nous faire découvrir un lieu assez méconnu, et de nous balader avec humour dans la vie d’une protagoniste si attachante qu’on aimerait qu’elle existât réellement.
  Je ne m’attendais pas à être aussi surprise par ce très beau roman. Alors à vous qui hésitez encore, allez-y ! Foncez directement chez votre libraire ou bibliothécaire le plus proche, et régalez-vous ! 


Fort de son succès, ce roman contribue même au renouveau des îles anglo-normandes : des visites des lieux du roman sont même organisées à Guernesey (voir ici l’article de l’Express à ce sujet).



mardi 14 juin 2011

De la difficulté de choisir ses lectures...

  Parce qu’il est impensable de lire chacun des quelques 70 000 titres édités en France chaque année, il faut bien sélectionner. C’est là d’ailleurs la détresse du libraire, du bibliothécaire, et du lecteur compulsif : devoir choisir quels ouvrages auront droit à une « vraie » lecture. Les éditeurs faisant en général du bon boulot, la masse des livres intéressants n’est pas négligeable. 
Alors comment procéder ?
 
 
  Il y a "le dernier né de", l’indispensable nouveauté d’un auteur favori. Qu’il soit de Jonathan Coe, de Donna Tartt, ou de Michaël Morpurgo, celui-là atterrit dans mes bras immédiatement, et à mon chevet dans les heures qui suivent.





Le livre "tendance" est celui qui fait parler tous les critiques avant même sa sortie, celui que tout le monde adore (ou déteste), celui sur lequel il fait bon avoir un avis. Impossible de le lire immédiatement. Il me faut un temps d’adaptation, un délai nécessaire pour faire place nette dans mon esprit, afin que mon avis ne soit pas pollué par tout ce qu’on ait pu m’en dire.



 
  La "bonne surprise" est le livre dont on découvre l’existence à sa sortie, et dont on imagine les doux moments qu’il va nous faire passer en sa compagnie. Comble du bonheur, il tient ses promesses ! (ou pas – cela peut arriver). Ce type de livre-là a ma préférence. C’est un voyage vers l’inconnu, avec pour point de départ une quatrième de couverture engageante, et, si l’aventure me plaît, la joie de savoir que je vais la faire partager à d’autres. Il devient alors « Coup de cœur ».


 
  Evidemment, il reste tous les autres livres. Tous les livres dont le sujet ne nous convainc guère. Tous ceux, moins attractifs, qui ne retiennent pas notre attention. Tous ceux aussi dont on sait qu’ils peuvent être bons, mais sur lesquels on n’aura pas le temps de s’attarder. Et pourtant, parmi ceux-là, il y a aussi des pépites.

  Parfois le choix est évident, parfois c’est une déchirure. Alors on entasse, on fait des PAL (Pile(s) A Lire), qui montent, qui montent… Avec une obstination à toute épreuve : bien sûr qu’on les lira ! Tous ! Et on se retrouve à lire des livres qui ne sont plus du tout des nouveautés. Des livres que tout le monde a déjà lus, dont tout le monde a déjà parlé (rabâché, même), sur lesquels tout le monde a déjà écrit, jusqu’à plus d’encre.
  Comme ce Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, fabuleux roman dont le titre vous est sans doute familier, et que je viens de découvrir…

Et vous, comment choisissez-vous ?

vendredi 10 juin 2011

Bruges talentueuse

  Bruges est une ville impresionnante. A tout point de vue. On se sent humble face à l'étendue de ses richesses. Nous avons parcouru ses rues, ses canaux, son centre historique, entièrement inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco.


  Mais il convient également de parler de ses nombreuses spécialités. Car si Bruges est une belle ville, elle est aussi une multiple capitale, géographique et artisanale.
  Ville du vélo, de la bière, et du diamant, la capitale des Flandres se distingue en effet à plusieurs titres : Capitale européenne de la Culture en 2002, Capitale de la dentelle, elle est surtout connue pour être la Capitale mondiale du chocolat...



  Un ami nous avait conseillé ce magasin, The Chocolate Line, et effectivement c'était une bonne idée. D'ailleurs, nous n'étions pas les seuls à connaître le "tuyau". Un magasin très chaleureux, beaucoup de chocolats différents, très fins, avec des présentations très originales.

En amont, nous avions jeté notre dévolu sur des truffes, spécialités d'un des nombreux chocolatiers de Bruges (plus de 50!). 

 


Un musée, Choco-Story, retrace l'aventure du chocolat et de sa fabrication.


Côté alcool, Bruges compte une brasserie historique (De Halve Maan), visitable, qui fabrique deux bières locales :
la Brugse Zot et la Straffe Hendrik.




Ce superbe mur recense quelques 780 bières belges, avec leur verre. Il est exposé dans la cour du magasin 2be, véritable vitrine moderne des produits belges, dans un bâtiment du 16e siècle. A voir absolument.




  Nous n'avons pas visité le Centre de la Dentelle, faute de temps. Mais au beau milieu d'une rue, à la porte de sa maison, une dentelière travaille, donnant ainsi aux passants l'occasion de s'émerveiller d'un savoir-faire unique.


  Il existe également un musée du Diamant, encore aujourd'hui l'un des principaux produits d'exportation belge. 

  Une chose qui m'a interpellée à Bruges, est la richesse des vitrines. Richesse créative, richesse inventive, pour tous les commerces. Chaque restaurant a une décoration soignée (en extérieur du moins), assez moderne en général, les bars également, et les commerces rivalisent d'imagination et ne lésinent pas sur les moyens pour mettre en scène leurs vitrines.

Ici la vitrine d'une jardinerie

  Ici se termine notre voyage à Bruges. C'est une ville fabuleuse, et j'en suis tombée complètement amoureuse. Certains me certifient néanmoins que je dis cela car je ne connais pas Bruxelles. Peut-être une future destination? 

mercredi 8 juin 2011

Bruges magique, Bruges magnifique

  Continuons nos balades dans ce plat pays qui n'est pas le mien, avec une journée dans une ville enchanteresse : Bruges (ou Brugge en néerlandais). Contrairement à Tournai, Bruges est en Belgique Flamande, dans la province de Flandre Occidentale.

   D'ailleurs, si les commerçants savent parler français, cette langue paraît quasi-inexistante. Certes, la Flandre est officiellement unilingue, mais c'est tout de même assez étonnant (Même chez nous, en Bretagne, la majorité des panneaux routiers sont bilingues français-breton).

 
De nombreux canaux sillonnent la ville. Ils lui valent d'ailleurs le surnom de Petite Venise du Nord.

Cette particularité, et la réputation chocolatière de Bruges nous ont convaincu d'y passer quelques heures.

Cette fois encore, nous sommes partis sans indications, sans réellement savoir vers où aller. Pour une journée, nous avons laissé les rues nous guider. Et à Bruges, l'émerveillement est à chaque coin de rue.





  De nombreux porches nous invitent à entrer dans des cours, qui elles-mêmes mènent à d'autres, comme un labyrinthe. Sur les photos ci-dessus, nous observons l'entrée et la façade du Bruggemuseum-Gruuthuse, ancienne demeure des seigneurs de Gruuthuse, dont on peut aisément mesurer la richesse.

La tour de la maison Gruuthuse

Souvent, ce sont les édifices religieux qui ont les plus beaux apparats. A Bruges, si les églises sont magnifiques, ce qu'elles renferment est aussi un vrai trésor. 



     Un exemple fabuleux est l'église d'accueil Notre-Dame. Son clocher en brique de 122 mètres annonce la couleur. Et lorsque l'on entre dans le bâtiment, on est subjugué par l'impressionnante collection de tableaux de maîtres (flamands), et la décoration semble tout droit sortie d'un musée.


Chaque mur est occupé par des toiles, parfois même de grandes fresques. Deux tombeaux : ce sont les mausolées de Marie de Bourgogne, et de Charles le Téméraire. Un nombre certain de touristes se presse devant une sculpture. Il s'agit de la Madone à l'Enfant, de Michel-Ange... 



   
  J'en ressors toute étourdie : je ne m'attendais pas à autant de merveilles (l'avantage d'errer sans savoir). La cathédrale saint-Sauveur abrite elle aussi quelques oeuvres importantes.          .


La cathédrale Saint-Sauveur
L'art est partout à Bruges, et il n'est pas rare de découvrir des sculptures au détour d'un jardin.


 Porche de chapelle, puit orné, l'art prend différentes formes.

  Nous voici arrivés au coeur de la ville, le Markt. Autour de la grande place qui abrite le marché, de nombreuses maisons imposantes, d'une grande richesse architecturale.




  Mais si l'on peut se perdre dans la contemplation de ces bâtisses, la musique du beffroi nous rappelle qu'il est le bâtiment-phare de cette place.

Vue du beffroi depuis la place


Vue depuis la cour intérieure du beffroi

  Evidemment, nous avons manqué quelques lieux importants (le Béguinage notamment), et il serait intéressant de rentrer plus précisément dans l'histoire de Bruges. Une chose est sûre : nous avons adoré ce que nous avons vu.
 Bruges est de ces villes qui vous happent, vous enchantent, vous retiennent. Et je compte bien y revenir à l'avenir, pour quelques jours cette fois. 


Articles connexes :
- Bêtises, etc...
- Belgique : Tournai
- Tiger, Tiger, Tiger !
- Bruges talentueuse (à venir)

vendredi 3 juin 2011

Cuisine et Littérature en Fête

  Faire la cuisine, de la bonne cuisine. Nous avions nos recettes traditionnelles, transmises de générations en générations. De l'art des restes à la tarte Tatin, en passant par les tomates farcies et le gratin dauphinois.
 
  Puis l'envie s'est fait sentir de se démarquer, de proposer des choses différentes, d'expérimenter. Comme les grands chefs. Désormais, l'art de l'assiette n'est plus l'apanage d'une élite. Des cours, des émissions de télévision, des livres faits par les grands chefs : beaucoup de supports à vocation pédagogique sont là pour développer et transmettre les petits secrets de la grande cuisine.


  C'est dans ce même but d'échange que se tient ces 4 et 5 juin prochains le salon Cuisine et Littérature en Fête, à la Colle-au-Loup, petite commune des Alpes-Maritimes (non loin de Nice). Un évènement dédié à la Cuisine dans tous ses états : oenologie, gastronomie, art de la table. Vous pourrez y rencontrer des chefs évidemment, mais aussi des auteurs et éditeurs, des sommeliers, des critiques gastronomiques...
  Ce salon, s'il est estampillé Littérature, se veut particuièrement éclectique, puisque vont s'y mêler également théâtre, conférences, et cinéma.
  De quoi faire frétiller les papilles !

(Retrouvez tout le programme ici)


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