dimanche 12 janvier 2014

Le syndrome du livre-sirène


  Je suis tombée hier sur un article de Rue89 qui, j’en suis sûre, vous parlera aussi : "Ces livres qu’on achète et qu’on ne lit jamais". Ramses Kefi y décrit ce comportement curieux qui consiste à craquer pour un ouvrage et repousser sans cesse le moment de sa lecture. Plusieurs témoignages viennent en expliquer les raisons, rassemblées en 5 thématiques : la gourmandise, la flemme, l’ego, le savoir, la déception.
Apparemment, je suis une gourmande (tiens donc!)…

En ces temps de régimes tous azimut, je trouve que l’on charge un peu trop le lecteur : moi, gourmande ? Le livre n’aurait donc aucune responsabilité ? Et si c’était lui qu’il fallait incriminer ?

Car soyons clair, le livre est un fourbe. Il vous regarde du coin de l’œil, versant sa petite larme du haut de sa pile pour vous attendrir. Vous l’entendez vous susurrer « je suis pour toi, achète-moi » dès que vous décidez de tourner le dos, difficile de ne pas succomber ! Couverture bariolée hyper tendance, ou au contraire soft/neutre qui ira bien dans le salon, un titre qui tilte, qui reste dans la tête comme un refrain de variété, et vous voilà accroché avant même d’avoir lu la 4ème de couverture.
Des vraies sirènes, ces bouquins ! Peu importe que vous en ayez déjà une pile à lire qui crève le plafond. Un livre, c’est beau, ça sent bon, allez, un de plus. Pas de risque d’indigestion.



Et pour vous, ça se passe comment ?

PS : attention, c’est contagieux : les disques s’y mettent aussi...





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