lundi 29 août 2011

Un curieux jardin au coeur du patrimoine : l'abbaye de Daoulas

Sur les chemins du patrimoine en Finistère (29), faisons halte à l'abbaye de Daoulas. De l'ancien monastère du XIIe siècle ne demeurent que quelques vestiges dans lesquels il est agréable de se promener. Mais plus que les vieilles pierres, ce sont les expositions qu'elles abritent et le jardin un peu particulier qui attirent. Voyons cela de plus près... 


Le cloître, datant du XIIe siècle, est un endroit très agréable pour flâner. Le lieu admet assez de restes pour que l'on puisse imaginer ce qu'il était jadis.


Une végétation assez dense dans ce cloître prépare le visiteur à ce qu'il va bientôt contempler. Quelques marches plus haut : le jardin. Mais attention, il ne s'agit pas de n'importe quel jardin ! Ici, vous trouverez dans ces parterres bien délimités toutes sortes de plantes aromatiques, et médicinales.



De très nombreuses espèces de plantes (près de 250), dont vous avez souvent entendu parler sans jamais les voir, sont répertoriées dans ce jardin curieux. De petites pancartes indiquent leur nom et propriétés thérapeutiques, avérées ou supposées.

(Ci-dessus à gauche, quelques eucalyptus dominent tout le jardin).

Dans un coin, contre le mur, se dresse un "hôtel à insectes". Il avait l'air vide, mais il faut dire qu'à cette période de l'année, les petites bestioles ont fort à faire. L'idée est excellente, en tout cas.





En dehors de ce jardin plein de découvertes, il fait bon se balader sur les 5 hectares qu'offre le site. Ici, des moutons noirs d'Ouessant, là un lavoir, une chapelle... La route qui mène au pavillon des expositions est pleine de surprises.


L'exposition phare de cette année 2011 est consacrée à la Polynésie, notamment à travers le breton Victor Segalen. Très intéressante et fournie, elle m'a donné envie de (re)lire Pierre Loti, Segalen, de m'extasier devant des oeuvres de Gauguin, et de partir faire le tour du monde (rien que ça). Dans l'immédiat, j'ai dû me contenter de profiter de l'air breton et des belles choses que j'avais sous les yeux, ce qui finalement, m'allait très bien.



 

Pour en savoir plus :
- le site du cdp29
- l'exposition Rencontres en Polynésie (jusqu'au 6 novembre 2011)


jeudi 25 août 2011

En avant pour le pays d'Oz !

Des sorcières à foison, un pays étrange, des souliers magiques... pas de doute, nous sommes dans un conte de fée ! Cela dit, point de fée à l'horizon, mais un magicien un peu particulier. Et si en plus, je vous dis que nous sommes au pays d'Oz, je crois que vous aurez compris de quelle oeuvre il s'agit !



Le Magicien d'Oz, bien sûr ! Ecrit en 1900 par L. Franck Baum, il est ici adapté par Marie-Ange Guillaume, et superbement illustré par Sébastien Mourrain.



Nous plongeons à corps perdu avec Dorothy dans sa quête de l'impossible, et voyageons à travers les bon sentiments (l'amitié, la générosité, le partage, etc), sans pour autant nous en trouver écoeurés. Il faut dire qu'avec Marie-Ange Guillaume, le texte c'est de la bonne cuisine, avec juste la pincée d'humour qu'il faut.

Sébastien Mourrain, lui, est un illustrateur à ne pas manquer. Sa collaboration avec Jean-Pierre Kerloc'h sur l'album Barbe Bleue m'avait déjà tapé dans l'oeil (voir ici), et ses illustrations comptent à n'en pas douter pour une bonne part dans le choix d'un livre. Beaucoup de ses parutions sont des coups de coeur, mais, au lieu de toutes les citer, je vous enjoins plutôt à vous régaler les yeux sur son blog :


4ème de couverture
Le magicien d'Oz n'est pas le conte le plus connu. Peut-être même certains d'entre vous ne se souviennent plus de l'histoire. Cet album est une excellente raison pour se la remémorer, et la faire découvrir aux plus jeunes. En avant pour le pays d'Oz ! 

Le Magicien d'Oz, Marie-Ange Guillaume, Sébastien Mourrain, éditions Nathan.

samedi 20 août 2011

Rien que pour vos clés

Parce qu’il est des objets du quotidien sans lesquels nous serions perdus, nous devrions leur rendre quelque hommage, et les bichonner un petit peu.  Aujourd'hui, je vous propose de prendre soin de vos clés.


Qui n'a pas crié au complot en cherchant ses clés de voiture pendant des heures, et bien sûr au moment le plus urgent? Offrez-leur un tableau, vous vous éviterez quelques déconvenues, et mettrez une touche de décoration sympathique dans votre entrée.
Joindre l'utile à l'agréable, j'adore ! 





Tableau à clés "Home Sweet Home" : 20 cm x 20 cm. Voile de coton, ruban, et médium. Trois crochets.




Tableau à clés "Home théière" : 20 cm x 20 cm. Ruban, peinture acrylique, et médium, sur un chassis entoilé. Trois crochets.




Petit dernier : la version pocket. 
Tableau à clés "Home" 10 x 15 cm : cadre en pin, tissus liberty, et médium. trois crochets.

Avec ces petits tableaux déco, plus aucune excuse pour perdre vos précieuses clés !



(Créations originales Caramel-Gallery. Merci de respecter ce travail)  

jeudi 18 août 2011

In the rain...

Entre deux journées de soleil éclatant, il se peut que parfois, quelques gouttes de pluie viennent perturber le beau climat breton. (Parfois seulement. N'en faisons pas une généralité...). Alors, au lieu de regretter nos coups de soleil, si nous regardions cette pluie sous un autre angle?


Les couleurs deviennent plus fortes : le bleu des agapanthes...


... le orange des derniers crocosmias, le rouge des roses...











La pluie, loin d'être stérile, a revigoré le jardin, et ravi quelques petites bêtes glissantes...

Mini-escargot de crépi

On fait connaissance...

En cherchant bien, on trouve même des déjeuners sur l'herbe...


   

Une attaque en règle a eu lieu dernièrement sur les haricots et les salades. Cette limace serait-elle coupable? Après quelques investigations...



... l'enquête a conclu à une invasion à grande échelle de la zone. Débusqués, les délinquants du jardin !

La pluie peut donc être utile. Alors laissons ces petites gouttes nous séduire...



Convaincus?


lundi 8 août 2011

Un petit tour au Bout du Monde.





Voilà, c'est fini. Le festival du Bout du Monde a fermé ses portes après trois jours d'intense bonheur musical. Traditionnellement ancré le week-end précédent le 15 août, le "Boudu" n'est plus un petit nouveau dans le paysage festivalier français. Depuis 11 ans déjà, la presqu'île de Crozon, au bout du Finistère, accueille des artistes venus du monde entier pour ce rendez-vous des musiques métissées. Un festival différent, à taille humaine (60000 entrées sur trois jours), qui met l'accent sur la rencontre des genres et les découvertes tous azimuts.

 
Cette année, entre la moitié des Rita Mitsouko, Catherine Ringer, et le phénomène Ben l'Oncle Soul, l'on pouvait s'enthousiasmer pour des talents plus obscurs mais tout aussi intéressants. Citons parmi eux les norvégiennes de Katzenjammer qui ont enflammé la prairie, les fabuleux congolais de Staff Benda Bilili, ou encore les "gipsy punks" délirants de Gogol Bordello.

Ce festival est emprunt d'ouverture, et pas seulement au monde musical. Niveau cuisine, des stands proposent des spécialités venues des quatre coins du globe. Les paysans du bout du monde sont à pied d'oeuvre dès le matin pour servir du lait frais aux campeurs, et deux vaches sont sur place pour une initiation à la traite! Un côté éducatif et ludique apprécié.

Envie de découvrir l'atmosphère particulière de l'évènement? Rendez-vous l'été prochain sur la prairie de Landaoudec pour la 13e édition du festival du Bout du Monde ! D'ici là, revivez le crû 2011 grâce aux liens ci-dessous.


Site officiel : www.festivalduboutdumonde.com
Presse : - Article de France24 sur le festival
             - Article du Télégramme sur les paysans du bout du monde



mardi 2 août 2011

Land Art : Patrick Dougherty

Le Land Art, vous connaissez? Il s'agit d'une forme d'art éphémère qui prend la nature comme cadre et comme matériau (Land Art est une abréviation de Landscape Art : art paysager). Les éléments ayant la plupart du temps le dernier mot, l'oeuvre n'est immortalisée que par la photographie, et le souvenir.


La création de Patrick Dougherty, landartiste américain, dans le cadre des Chemins du patrimoine en Finistère, est visible devant les écuries du château de Trévarez. Intitulée Sur les pas d'Atlas, l'imposante tortue a été réalisée en saule tressé. Cette scupture végétale se contemple sous tous les angles, même de l'intérieur. Voici ce que cela donne : 


Un petit labyrinthe en murs de branches. Certaines ont même quelques pousses, le bois étant encore vert. Patrick Dougherty n'utilise pour ses oeuvres que des essences locales ; le saule a donc été coupé à proximité, peu de temps avant le montage.


Cette immersion dans l'oeuvre apporte un regard différent sur le parc alentour, et l'aspect "cabane" ne manquera pas de ravir petits et grands !

Une exposition dans les écuries sur l'artiste et le Land Art vient compléter le tableau.
A voir jusqu'au 16 octobre, au domaine de Trévarez, à Saint Goazec (29)

Pour en savoir plus :
- Site de Patrick Dougherty (en anglais)
- Article du Télégramme sur l'exposition
- Patrick Dougherty sur landarts.fr

Sur le domaine de Trévarez :


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